La Somme est un vrai paradis pour les pêcheurs.
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Petit à petit, à grands coups d’investissements, la route se dégage pour les poissons migrateurs qui remontent le canal de la Somme, pour rejoindre les affluents où ils se reproduisent.
Le fleuve Somme est une autoroute migratoire pour des dizaines d’espèces de poissons filant vers ses affluents pour se reproduire. Une quète entravée par les écluses et barrages régulant le débit de l’eau et sa navigation. De Saint-Valéry à Daours, le Département y répond par des aménagements.
La fédération de la Somme pour la pêche et la protection des milieux aquatiques via des caméras à Long et Amiens capte les passages de dizaines d’espèces de poissons. On trouve les carnassiers et cyprinidés : brochet, perche, barbeau, brème, gardon, ablette, truites etc. Suivent les grands migrateurs : anguille, truite de mer, saumon atlantique, lamproie marine et fluviatile, etc.
« Cela varie en fonction des saisons, de la turbidité de l’eau, etc. », insiste Aryendra Pawar, directeur de la Fédération. En moyenne, environ 300 séquences d’une à deux secondes sont enregistrées chaque jour. Ce système est récent (Long, en 2018, et Amiens ,en 2020). Il faudra du temps pour en tirer le maximum sachant qu’en plus des travaux se poursuivent. « Et d’autres sont encore espérés », souligne-t-il. Les spécialistes identifient, comptent (environ 12 000 specimens ont passé par Amiens en 2022, au 3 juillet) et établissent les chemins de migration ... voir ici
L’Europe fixe un objectif de « bon état écologique des milieux aquatiques ». Au Département, propriétaire du fleuve, de rendre franchissables par les poissons, les barrages entre Saint-Valery et Daours, par des « passes à poissons ». Sept barrages (tous quasiment déjà équipés de passes à anguilles) ont été aménagés pour 4 M €. Ce mois-ci et pour trois mois, le barrage de la Chaudière est concerné pour 458 000 euros. Aux portes ouest d’Amiens, ce barrage sera contourné par une rivière artificielle (60 m de long et 3 m de large). Son lit sera composé d’enrochements et de blocs de béton rectangulaires, comme au barrage de l’ex-usine Saint-Michel (Port d’aval).
Un pont maintiendra le chemin existant et, en aval de la rivière artificielle, un ouvrage optimisera le fonctionnement de la passe, en modulant le débit selon les saisons et la météo. Enfin, les berges de la rivière seront protégées par des pierres. L’ensemble sera sécurisé et paysagé.
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« Le fleuve est une belle autoroute migratoire qu’on améliore, il faut aussi agir sur ses affluents qui forment l’habitat », insiste Aryenda Pawar, qui se félicite « d’avancées sur le fleuve, avec des résultats sur la biodiversité rapides en lien avec les actions de restauration sur les barrages et sur les affluents ». Des lieux de reproduction sensibles, « i l y a donc encore à faire et nous avons la chance de bien travailler avec le Département, les syndicats de rivières, les communautés de communes et l’Ameva (service public de gestion du bassin de la Somme) ».